Expatriation : Un Lapin Français à l'Étranger

Retour à l’antenne : A demi expatriée

Et bha dites donc. Ça donne pas beaucoup de nouvelle par ici. Il est passé où le « un article par mois » ? Mais d’ailleurs ils sont passés où ces quatre derniers mois ?

En vrai, on a été pas mal occupé. Et même si j’ai eu quelques bouffés d’air de temps à autres, la tête, elle, refusait totalement de faire son travail. Et pour l’instant, elle a pas fini de turbiner.

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Comme je vous l’annonçais en janvier dernier, notre vie entre Paris et Amsterdam a débuté au mois de mars.  Un allée-retour a suffit au Pr P. Convention  pour trouver notre nid. Enfin je dis nid, mais en vrai « Le Château des Quatre-Vents » a plus des airs de gros oiseau-maison. Nous nous sommes bien trouvés lui et nous. Nous avions besoin d’espace, il avait besoin de compréhension. Il a ses défauts, il n’est pas tout jeune. Il craque et il siffle et il soupire quand le quartier est à la fête. J’ai parfois l’impression qu’il pourrait s’élever sur ses grandes pattes et sortir ses larges ailes pour nous emmener admirer la vue sur le canal d’à coté. N’est ce pas le parfait vaisseau pour de nouvelles aventures ?

Le 21 mars nous avons donc fait des grosses valises. Dans lesquelles nous avons essayé de faire rentrer le nécessaire de survie de deux personnes n’ayant pas du tout l’habitude des changements, qui n’avaient pas déménagé depuis 10 ans et dont l’une d’entre elles – celle à grandes oreilles – a des tasses préférées selon l’humeur dans laquelle elle se lève.

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On est arrivé chargés comme des bourriques ! On a placé nos petits objets dans ce grand espace. On s’est dit qu’il y avait bien des portes et on a passé un petit moment sans parler sur ce qui devenait notre balcon. On a changé de chambre dans la nuit et expérimenté les matins sans volets. On a pas fait les fiers à dormir sur nos tapis de sol dans un froid de fin de saison et un appartement qui avait l’air un peu surpris de nous voir rester là. On peut vous dire que cette première nuit, on s’en rappellera. C’était la nuit « Mais qu’est ce qu’on fait là. »

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Ouais. C’était pas la grosse ambiance, je dois vous le dire. On était entrain de bazarder notre vie parisienne, toute bien calée au chaud contre celles des copains et on allait affronter trois mois l’un sans l’autre, un déménagement de 10 ans de notre vie de petits cumulateurs ( je collectionne les cailloux et lui les vases en cristal* … ) et les derniers – gros – préparatifs de notre mariage. On en menait pas large à dormir les yeux grands ouverts sur le sol froid de notre nouveau chez nous qui, pourtant, glougloutait déjà pour nous dire que ça allait bien se passer.

Le lendemain, les choses sérieuses ont commencé. Un peu courbaturés, on s’est rendu chez le roi du meuble du grand nord. Là bas on a acheté un lit, un canapé pour Charlie et LShaya qui débarquaient quelques jours plus tard, et deux chaises pour le balcon. Et puis après avoir couru dans le magasin pour se faire livrer le tout le soir même (sans attraper trois plantes et deux bougies mais quand même un épluche légume, deux paires de ciseaux et un gros couteau), on a mangé une glace. Ça allait déjà mieux. Après ça on a rencontré notre proprio – qui parle français – et il nous a expliqué que c’était important qu’on se sente bien dans cet appart parce que lui y avait vécu une belle vie et y avait élevé ses enfants. Alors il a changé la moindre ampoule qui ne fonctionnait pas et il a refait une santé à toute la tuyauterie. Il m’a dit que mes gâteaux étaient bien bons alors je lui en ai emballé quelques uns dans du papier et il m’a offert des fleurs. Après ça, on a fait deux courses, les livreurs sont arrivés, on a fait notre lit, on a pris l’apéro et on s’est évanoui. Le lendemain, la vie reprenait des couleurs !

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Je pourrais vous raconter comment on m’a offert un cookie d’une grande pâtisserie, la rencontre avec la médecin des vélos et l’acquisition de la bête, le pourquoi du comment de la venue de Charlie et LShaya alors qu’on était – et est toujours – en mode camping mais on va en garder un peu pour la suite.

Ce que je peux encore vous dire c’est que je rédige cette article de la table de ma cuisine Amsterdamoise alors que je repars demain pour la dernière ligne droite avant la fin de cet entre deux. Et que j’ai pas du tout envie de repartir.

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Heureusement, une fois de plus, nous sommes bien entourés.

Des bisous.

P. S. : Si vous n’avez jamais entendu parler de la série TV anglaise Lovesick dont sont issus tous ces gifs, allez donc y jeter un coup d’œil.  Et puis vous en profiterez pour découvrir l’oeuvre musical de Johnny Flynn qui y interprète Dylan. C’est un peu ma BO de ces derniers mois.

P. P. S. : Si vous êtes en mal de jolie chose vous pouvez aller voir les fabuleuses photos de LShaya, qu’elle a retrouvées récemment, de son voyage au Japon. C’est ici !

*Non, je ne collectionne pas les cailloux ni le Professeur les vases en cristal mais vous voyez l’idée …

2 commentaires sur “Retour à l’antenne : A demi expatriée

  1. Qu’il est bon de te lire à nouveau ..❤
    Tu me fais découvrir aussi une serie que je ne connaissais pas .Vais devoir m’abonner à Netfix.
    À très vite .
    Des bisous à toi et au professeur. 😘

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